2008/09/25

The new leaf always pushes off the old

Il y a des lieux perdus. Ce parc face à l’école, l’ondulation de son immense pelouse. Mes pas m’y ont conduit presque malgré moi et je n’ai retrouvé, minuscules, qu’un tas de sable douteux, une herbe pelée, des arbres effeuillés. Aux beaux jours de septembre, quelques enfants se poursuivaient encore. Il y avait toujours ce long mur accueillant, et toujours ces cachettes sous les lilas. Je me souviens qu’ils étaient blancs. Je suis venu trop tard, les lilas passent si vite.

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